TopChrétien Série texte L'onction du bon berger Tu oins d'huile ma tête Freddy de Coster Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Sommaire Introduction de la formation Sommaire Jour 1 - Un parfum de grand prix Jour 2 - Les mouches mortes Jour 3 - Tu oins d'huile ma tête Jour 4 - Prévenir des insectes Jour 5 - Prévenir des infections Jour 6 - Prévenir des conflits Jour 7 - Prévenir des prédateurs Jour 8 - Car l'Éternel m'a oint Jour 9 - Félicitations, vous avez terminé votre parcours de 8 jours ! Bonjour Mon ami(e), « Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde. » Psaumes 23 v.5 Les Bergers -voulant partir en transhumance- comptaient certainement parmi les clients les plus fidèles de cet illustre âge d’or des parfumeurs. Ces bergers du Moyen-Orient étaient réputés pour leur expertise dans l’élevage et l’accompagnement des brebis. Connaissant mieux que quiconque le terrain, les risques de la haute-montagne ainsi que les réactions des brebis, ces derniers vivaient avec elles et comprenaient chacun de leurs besoins existentiels. En Europe, dans les Alpes ou les Pyrénées par exemple, nous trouvons encore quelques rares spécimens de ces hommes et de ces femmes qui bravent éléments et dangers pour que des brebis vivent heureuses, produisent le plus riche des laits, soient revêtues de la plus onctueuse des laines et génèrent la plus belle qualité de peaux. Au moyen-âge, « l’intérêt premier du mouton résidait dans la production de fumier, indispensable pour vignes en Garrigue, le mûrier en Cévennes et le seigle sur les hautes terres(1) ». Ce berger qui me guide Aujourd’hui encore, Jésus est notre bon berger. Et s’il est notre berger, c’est donc que nous sommes Ses brebis. En cette qualité, nous sommes invités à écouter Sa voix et à suivre Ses indications afin que nous puissions -au gré de notre pérégrination terrestre- éviter de nous perdre(2) et nous rire des pièges aussi nombreux que vicieux qui ne manqueront pas de se dresser face à nous. A l’instar de ces guides expérimentés qui ont prévu des sentiers comme unique condition de survie en haute montagne, la Bible est le chemin le plus sûr vers notre secours et le Porte-Voix du bon Berger. Quand se présenteront les crevasses ou les féroces prédateurs, les éclairs ou la pluie battante, quand séviront le brouillard ou le glacial blizzard, quand les ténèbres auront étouffé les scintillantes lumières, ce sombre chemin de la foi sera notre seul chance, l’Esprit de Dieu sera cette huile sainte(3) qui fera la bravoure de notre chancelante flamme intérieure et, la voix de notre Bon Berger sera notre guide dans les ténèbres(4), l’encouragement qui nous rassérénera et qui nous donnera les forces de clopiner encore un peu plus, pour parvenir haletants certes, mais à salut… jusqu’au gîte surprotégé de Son Amour. En alpiniste chevronné, Dieu sait qu’on ne prend pas plus de raccourcis en montagne qu’on en prend dans la vie. Tu oins d’huile ma tête Alors, avant que ne sonne la corne de brume, les bergers s’affairaient des mois durant aux préparatifs de leur long voyage. Rien ne devait manquer à l’appel. Si un berger voyageait parfois seul, n’étant accompagné que de ses chiens, d’autres fois au contraire, c’est en groupe, comme en une mini-caravane que le « chef Berger » préparait tout son petit monde à ces aventureuses escapades(5). S’il n’oubliait jamais sa houlette ou son bâton, des réserves de nourriture ou de sel, des gourdes d’eau ou des armes, des couvertures ou des allume-feux, un berger pensait plus que tout à emmener avec lui sa trousse de secours faite de bandages, de réserves d’herbes médicinales mais surtout d’huiles diverses dont la composition et le parfum étaient étudiées à des fins très explicites, et dont il oignait dès le départ… la tête et le cou de ses brebis. Se croire autosuffisant, c’est se déboussoler soi-même. Prière : « Mon cher Seigneur, merci Oh mon bon Berger, de ce que tu oins d’huile ma tête. Merci aussi car depuis que je te connais, tu es mon chef parfumeur. Tout en moi change, tout autour de moi est d’une meilleure odeur, mon cœur entier est rempli de ta gloire, douce et parfumée. Je t’aime tellement. Amen ». Références : (1) Bernard Grellier, Revue internationale des sciences sociales 2006/1 (n° 187). (2) Matthieu 15 v.24 Il répondit: Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. Matthieu 18 v.12 Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? (3) Exode 27 v.20 Tu ordonneras aux enfants d'Israël de t'apporter pour le chandelier de l'huile pure d'olives concassées, afin d'entretenir les lampes continuellement. (4) Matthieu 25 v.8 Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. (5) Noël Coulet: Sources et aspects de l'histoire de la transhumance des ovins en Provence au bas Moyen Age Freddy de Coster S'abonner à l'auteur Se désabonner Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com Vous avez 0 notes privées Laisser un commentaire Connectez-vous pour poster un commentaire 0 commentaire