Aimons très fort "l'enfant prodigue" !

Aimons très fort "l'enfant prodigue" !

lI y a longtemps que j'ai sur le cœur d'écrire au sujet des "enfants prodigues". J'ai eu l'occasion de lire un livre poignant « Aimer l'enfant prodigue » de Jeff Lucas.

C'est le récit véridique de deux chers enfants de Dieu, leaders dans leur église.

Un jour, leur fils de 15 ans, Thomas, bon musicien qui aimait le Seigneur, est tombé dans la fosse terrible de la drogue. Alors, pour ce couple, a commencé la longue « descente aux enfers ». Ce livre s'adresse à tous ceux qui ont des enfants « dans le pays lointain ». C'est un chemin particulièrement difficile de se soucier et de continuer à aimer un enfant prodigue.

Il faut accepter de faire face à la difficulté d'aimer, sans se complaire dans la douleur, de serrer les mâchoires pour avancer, et puiser dans la force divine pour continuer.

Qu'ont-ils fait, ces malheureux parents ? Ils ont fait ce que la plupart des parents dans cette situation font chaque jour : ils ont continué à vivre. En leur qualité de responsables d'église, ils passaient leur temps à écouter les problèmes des autres, à compatir, et à prier pour eux et avec eux, tout en gardant généralement le silence quant à leur propre tourment, permanent.

Parfois, pendant des heures, ils oubliaient leur situation, puis elle revenait et les entourait comme un linceul. À l'église, ils continuaient à chanter des cantiques évoquant la fidélité de Dieu et l'exaucement des prières. Puis ils rentraient chez eux sans recevoir aucun signe d'exaucement quant à leur propre situation.

Ce fut un chemin particulièrement éprouvant. Ils ont rencontré du mépris, du jugement. Ce fut très difficile. Mais ils décidèrent de tenir bon, de regarder seulement au Seigneur. À la fin, Thomas revint du terrible pays ennemi où il s'était enfui : la drogue et les amis drogués.

Cependant, gloire au Seigneur, Thomas citera ces mots : « Avec le recul, je suis tellement reconnaissant qu'au cours de ces nombreuses années, mes parents aient écouté, aimé, observé, et parlé. Je sais qu'ils ont prié pour moi chaque jour. »

Si vous aimez un enfant prodigue, ne renoncez jamais. Soyez vrais. Lorsque la situation de Thomas était la plus désespérée, ils ont pris la décision de l'aimer sans condition, jusqu'à la mort. Thomas conclut lui-même: « Je poursuis ma route dans la foi. »

Le récit biblique dans l'évangile de Luc (Luc 15.11-32), nous montre ce père qui attend au bout du chemin ce fils prodigue qui est parti loin du domicile paternel pour dilapider ses biens. Un jour mémorable, le père aperçoit son fils au bout du chemin. Le père est ému jusqu'aux larmes et donne des instructions pour le recevoir et lui faire une grande fête.

Quel amour le Seigneur manifeste pour nous quand nous revenons vers lui. Ses bras nous sont ouverts. Il est si merveilleux.


Je voudrais encourager tous les parents qui connaissent une situation similaire à celle des parents de Thomas, ou qui vivent douloureusement la séparation d'avec leurs enfants. Le Seigneur entend les prières du malheureux.

Un jour, au bout du chemin, votre enfant bien aimé reviendra !

Soyez bénis et encouragés,             

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3 commentaires
  • fanoufatiha Il y a 3 années

    ALLELUIA, ma fille a donné son coeurs à jésus à l'âge de 15 ans, l'a aimé follement, jésus était devenu son ADN; Puis est arrivé à l'âge de 23 ans LE super boulot au USA, 3 ans après nous l'avons rejointe pour la remise de son diplôme, là j'ai pu constater que ma fille ne savait plus qui elle était ni d'où elle venait, les millions de dollards, le monde américain des riches lui avait tourné la tête, vidé le coeur. Oh elle faisait des oeuvres, mais le coeur c'était vidé. Elle se servait de jésus et non le contraire. Ma fille a maintenant 37 ans et j'attends que l'enfant prodigue revienne à jésus, je sais que c'est en chemin, car le seigneur fait alors que nous attendons. Je l'aime de mon mieux, je prie et j'attends dans le calme et la confiance maintenant (pas avant, j'étais dans la détresse). CONFIANCE
  • rozange Il y a 5 années, 11 mois

    Alléluia