Mère au foyer - Choisir de rester à la maison

Mère au foyer - Choisir de rester à la maison Mère au foyer - Choisir de rester à la maison

Voici un dossier sur les mères au foyer. Rester à la maison pour s’occuper de sa famille est un choix que de plus en plus de jeunes femmes font. En France, plus de 80% des femmes entre 25 et 55 ans travaillent, mais après la superwoman des années 80 qui voulait tout concilier, carrière-famille-beauté, la femme d'aujourd'hui y réfléchit à deux fois et de plus en plus de mères de famille envisagent sérieusement d’arrêter leur travail pour élever leur famille. C’est un choix difficile à faire, et par la suite difficile à assumer au quotidien, mais parmi celles qui font le pas, très peu le regrettent.

La Mère au foyer : choisir de rester à la maison

Le gynécologue était plongé dans ses paperasses, et sans me jeter le moindre regard, me posait froidement les questions d’usage : Quel âge avez-vous ? Situation de famille ? C’est votre première grossesse ? Prenez-vous des médicaments ? Fumez-vous ? Avez-vous déjà utilisé des drogues ? Antécédents à signaler ? Profession ?..

Là, j’ai eu un moment d’hésitation : allais-je lui annoncer ma brillante carrière de jeune cadre que je venais de laisser, ou ma toute nouvelle « carrière », choisie de tout mon cœur : fonder une famille et m’en occuper ? Fièrement et posément, je lui répondis : « mère au foyer ». Il s’arrêta net d’écrire, releva le nez de ses papiers, et au-dessus de ses lunettes, me dévisagea avec une stupéfaction teintée de mépris. Mère au foyer ?.. Il se racla la gorge puis commença à m’expliquer lentement, comme si j’étais une demeurée, quels examens j’aurais à passer, quelles vitamines je devrais prendre, et quelles précautions quotidiennes mon nouvel état nécessitait. La moutarde commençait à me monter au nez, et je compris très vite que ma nouvelle « carrière » de maman à la maison n’impressionnerait jamais personne. Je faisais désormais partie de cette espèce en voie d’extinction : la maman à plein temps.

Les médias les appellent les FAF (femmes au foyer), les instituts officiels de statistiques les classent parmi les « inactifs », sur les déclarations d’état civil elles apparaissent « sans profession », beaucoup de célibataires leur envient leurs maisons pleines de rires d’enfants, les femmes qui travaillent lorgnent de leur côté en se disant qu’elles ont « bien de la chance de pouvoir se le permettre », ou bien disent en secouant la tête avec une moue sceptique que « jamais elles ne pourraient rester cloîtrées entre leurs quatre murs, c’est bien trop «sclérosant ». Pour nos grands-mères, être au foyer et élever les enfants était la normalité, deux générations plus tard, rester au foyer est devenu une exception, presque une tare. Alors pourquoi faire ce choix ?

Faire garder un enfant à l’extérieur nécessite toute une armada de professionnelles reconnues, puéricultrices, aides puéricultrices, nutritionnistes, psychologues, éducatrices, mais si une femme fait ce même travail à la maison, pour ses propres enfants, son travail est rarement reconnu et toujours sous évalué. Désolée de le dire aux sceptiques, mais un enfant, ça ne « pousse » pas tout seul, et c’est toute une profession, tout un défi, d’être maman à la maison. Tous les professionnels de l’enfance, pédopsychiatres en tête, s’accordent à dire que rien ne remplace le contact mère-enfant, surtout dans les premières années de sa vie. C’est dans ce cœur-à-cœur idéal avec sa mère que le bébé va développer son plein potentiel au niveau émotionnel, psychomoteur et intellectuel. Aucune garderie, même la plus moderne, aucune gardienne, même la plus zélée et compétente, ne peut remplacer la présence de la maman. Je ne voudrais pas que les mamans qui travaillent par choix ou par obligation se sentent jugées ou mal à l’aise par mes propos, mon but est d’encourager celles qui hésitent à faire le pas, ou qui se sentent inutiles et incomprises chez elles.

1-Faire le choix :

Le choix n’est pas facile à faire. Il n’est malheureusement pas donné à toutes les femmes de pouvoir faire ce choix : certaines femmes doivent gérer des situations familiales chaotiques et doivent gagner le pain de la famille. C’est déjà une grâce, de pouvoir se poser la question de rester à la maison ou non. Mais pour toutes celles qui se la posent, qui ont envie de le faire, ou se sentent partagées devant tous les arguments pour et contre, voici quelques pistes.

a) « Financièrement, on n’y arrivera pas »:

S’arrêter de travailler à l’extérieur pour élever ses enfants peut sembler une folie financière à certaines familles. Mais faites bien vos comptes : les entrées financières et les dépenses changent. Une fois que vous avez déduit de votre salaire les frais de garde du ou des enfants, les impôts, les frais de transport (il faut souvent un deuxième véhicule pour aller travailler), les vêtements (on dépense plus en habits, car il faut bien présenter, et varier les tenues), le coiffeur (plus souvent), les plats tout préparés (quand on travaille dehors, on n’a pas le temps de faire soi-même des pizzas, des biscuits, des lasagnes, des yaourts etc, tout coûte plus cher, on achète des petits pots, plutôt que de faire soi-même les purées). On a moins l’occasion de traquer les aubaines. Dans certains pays comme la France, il y a des aides importantes pour les femmes qui restent à la maison (allocations familiales, congé parental payé, allocations logement etc). Si l’aspect financier vous bloque, mettez tout à plat, et faites bien vos comptes, il y aura un sacrifice financier, mais peut-être pas si grand que vous ne le pensiez.

De toute façon, il faut être réaliste, il est certain que de rester à la maison va entraîner des choix financiers parfois douloureux, mais il faut tout mettre dans la balance : que veut-on vraiment ? Quel est notre choix de vie? La femme qui reste à la maison élever ses enfants va devoir développer tout son potentiel de créativité pour économiser de tous les côtés et gérer le quotidien.

En tant que chrétienne convaincue, d’autres aspects entrent en ligne de compte. Personnellement, quand j’ai fait le choix de rester à la maison élever mes enfants, si j’avais raisonné financièrement, je ne l’aurais jamais fait : mon mari laissait son travail séculier pour travailler à plein temps comme pasteur, son salaire était divisé par quatre ; ce n’était pas du tout le plan idéal. Mais nous l’avons fait et nous n’avons jamais regretté. Nous croyons fermement que Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants fidèlement, et c’est ce qu’il a toujours fait, nous n’avons jamais manqué de rien. C’est un pas de foi, et pour ceux qui hésitent à le faire car « ce n’est pas raisonnable », leur hésitation est tout à fait respectable. Il faut tout mettre dans la balance et prendre la décision en toute sagesse.

b) Rester à la maison c’est « sclérosant » :

J’ai souvent entendu cette phrase empreinte d’un peu de dégoût. Certaines femmes vont dire qu’elles se sont épanouies à la maison, que c’était merveilleux, les stars dans les magazines nous déclarent avec un sourire aux anges qu’être maman est le plus beau des métiers. C’est vrai, et ça restera toujours d’une valeur inestimable de s’occuper de sa famille, mais il faut être réaliste et honnête : rester à la maison, c’est l’idéal pour les enfants et le mari, mais pour la maman, ce n’est pas tous les jours particulièrement folichon. C’est avant tout un don de soi, un vrai sacrifice, même si ce sacrifice est adouci par les joies de voir les enfants grandir, faire des progrès, bien travailler à l’école.

Le travail de maman à la maison est très ingrat : elle travaille beaucoup, sans aucune reconnaissance, les enfants et le mari s’habituent vite au « luxe » d’avoir une maman qui gère tout et anticipe leurs besoins. Dans une maison, on n’a jamais fini, il n’y a pas d’heure de fermeture des bureaux, après une journée épuisante de couche-culottes, petits pots, ménage, commissions, repassage, on croit avoir fini en s’effondrant sur le sofa à 21 heures, mais à peine assise, il y en a un qui se relève avec l’envie de vomir, un pipi culotte, ou une otite. Il n’y a pas de « break » avec les collègues de bureau autour d’un sandwich, pas de conversation d’adulte enrichissante sur l’économie ou la politique, pas de salaire qui tombe ni de prime « pour bons et loyaux services » juste des areuh, areuh, gouzi gouzi qui stimulent peu les neurones et usent les nerfs.

2. Les défis à relever :

Il y a des phases normales dans la vie d’une mère au foyer : au début, c’est l’euphorie, on goûte avec soulagement l’absence de contraintes horaires, le patron n’est plus sur notre dos à nous mettre la pression. On est ravie d’être à la maison, de faire des petits plats, de décorer, de chouchouter notre maisonnée.

Puis vient le temps ou ça commence à être assez ennuyeux et routinier, on commence à trouver le temps long, de ne pas « voir du monde », d’être coincée entre quatre murs à changer des couches culottes et préparer des biberons. Ensuite vient un temps particulièrement ingrat où l’on s’aperçoit que notre travail n’est pas reconnu (le mari rentre le soir et s’étonne de nous voir épuisée « de n’avoir rien fait », les enfants plus grands qui salissent là où on a passé du temps à nettoyer et ranger...). On a de la frustration, on en a assez des regards méprisants des gens, on a parfois dans les moments les plus sombres, l’impression d’être un parasite improductif de la société.

Mieux vaut être prévenue à l’avance et ne pas idéaliser : rester à la maison, ça va être un don de soi et une activité à gérer avec intelligence, pour ne pas se retrouver dégoûtée après quelques années et regretter son choix.

Le renoncement à l’indépendance financière

Certaines femmes qui ont eu l’habitude d’avoir leur propre salaire à gérer se sentent mal à l’aise de dépenser l’argent gagné par leur mari. C’est un peu humiliant, surtout si le mari a la délicatesse de faire remarquer avec plus ou moins d’humour « moi je gagne l’argent, ma femme le dépense ». Nos grands mères ne se sont jamais posé la question, et il était communément admis dans toutes les sociétés, et ce depuis la nuit des temps, que c’était le père de famille qui pourvoyait aux besoins de la maisonnée. Là les féministes rugissent et brandissent le droit à l’indépendance. Chacun fait son choix.

Lorsque l’on vit dans un foyer chrétien équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, qu’il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les époux, l’économie familiale doit être considérée comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l’édifice familial, il n’y a pas d’histoire de domination là-dedans. En bonne économiste, j’ajouterais qu’économiquement parlant, la mère qui élève ses enfants est aussi créatrice de richesse. Si vous en doutez, faites une évaluation chiffrée de la valeur des tâches qui vous incombent par jour au tarif d’une personne extérieure : ménage 3 heures à 10 dollars*, garde d’enfant 24 heures à 50 dollars*, préparation des repas 3x10 dollars*, gestion de budget et secrétariat familial : 15 dollars* de l’heure, etc. A ces tarifs là, vu que je suis « de service » 24 heures sur 24 et 365 jours par an, je gagnerais plus cher que mon mari !!!!

Quel est notre choix de vie?

Là je vous repose la question fondamentale : « Que voulons-nous vraiment ? » Que nos enfants soient élevés dans les meilleures conditions ? Que notre maisonnée tourne bien ? Que l’atmosphère à la maison ne soit pas survoltée ? Que nos enfants grandissent avec un équilibre émotionnel et un développement idéal ? Voulons-nous un foyer chrétien modèle, à la Gloire de Dieu ? Ou bien plaçons-nous en premier notre valorisation sociale, notre épanouissement personnel, et aussi l’abondance matérielle de la famille ?

Nous vivons dans une société qui valorise la réussite professionnelle, l’indépendance financière, la productivité, et le pouvoir d’achat. Le leitmotiv de la société c’est l’épanouissement personnel, le JE, si important, la satisfaction des besoins égoïstes, et la consommation effrénée. Pas étonnant que la mère au foyer n’ait pas la cote dans cette société !

Être une mère au foyer, c’est faire passer les besoins des autres avant les siens, c’est donner et se donner sans compter, et sans reconnaissance en retour, c’est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, d’hypothéquer sa retraite et dans le scénario catastrophe, de se retrouver un jour seule et dans le pétrin. Je comprends que certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques, mais en tant que chrétiennes convaincues, le problème se pose différemment.

Dieu nous confie des enfants pour que nous en prenions soin, et que nous les élevions du mieux que nous pouvons. Nous avons des valeurs essentielles à leur transmettre que les systèmes de garde séculiers ne leur transmettront pas. Nous avons de l’amour à leur donner et quand on travaille à l’extérieur, on ne peut pas donner autant, faute de temps et de disponibilité. Je crois fermement que la volonté de Dieu est que les mères se donnent sans compter pour leur foyer, qu’elles élèvent elles-mêmes leurs enfants et mettent pour un temps de côté leurs ambitions et leur bien-être personnels. Les notions de sacrifice, de don de soi ne sont pas à la mode, c’est même le contraire de ce que la société enseigne, mais c’est exactement le modèle que Jésus nous a donné lui-même en se donnant pour nous.

Alors que j’assistais à une conférence pour les femmes chrétiennes il y a quelques années, une femme brillante, ex-haut fonctionnaire, bardée de diplômes, et qui n'avait plus rien à prouver à personne sur ses capacités, a partagé avec nous son expérience personnelle de maman au foyer. Sa conclusion m’a beaucoup marquée : elle a interpellé toutes les femmes qui se trouvaient là et a dit ceci :

« Vous voulez changer les choses dans votre pays ? Alors retournez dans vos foyers et prenez en soin, c’est comme ça que la société changera vraiment et que les lèpres qui la rongent seront guéries ».

Je vous laisse méditer là-dessus...

Maintenant quand on vous demandera votre profession, ne répondez pas "je reste à la maison", ou "sans profession", répondez plutôt en relevant fièrement le menton:

"je suis investisseur en capital humain"...

Source statistiques Darec Credoc, enquête emploi 2002

*Dollars canadiens (pays où vit l’auteure)

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31 commentaires
  • rozange Il y a 2 mois

    Le choix n’est pas facile à faire. Il n’est malheureusement pas donné à toutes les femmes de pouvoir faire ce choix : certaines femmes doivent gérer des situations familiales chaotiques et doivent gagner le pain de la famille. C’est déjà une grâce, de pouvoir se poser la question de rester à la maison ou non. Mais pour toutes celles qui se la posent, qui ont envie de le faire, ou se sentent partagées devant tous les arguments pour et contre, voici quelques pistes. De toute façon, il faut être réaliste, il est certain que de rester à la maison va entraîner des choix financiers parfois douloureux, mais il faut tout mettre dans la balance : que veut-on vraiment ? Quel est notre choix de vie? La femme qui reste à la maison élever ses enfants va devoir développer tout son potentiel de créativité pour économiser de tous les côtés et gérer le quotidien. Le travail de maman à la maison est très ingrat : elle travaille beaucoup, sans aucune reconnaissance, les enfants et le mari s’habituent vite au « luxe » d’avoir une maman qui gère tout et anticipe leurs besoins. Dans une maison, on n’a jamais fini, il n’y a pas d’heure de fermeture des bureaux, après une journée épuisante de couche-culottes, petits pots, ménage, commissions, repassage, on croit avoir fini en s’effondrant sur le sofa à 21 heures, mais à peine assise, il y en a un qui se relève avec l’envie de vomir, un pipi culotte, ou une otite. Il n’y a pas de « break » avec les collègues de bureau autour d’un sandwich, pas de conversation d’adulte enrichissante sur l’économie ou la politique, pas de salaire qui tombe ni de prime « pour bons et loyaux services » juste des areuh, areuh, gouzi gouzi qui stimulent peu les neurones et usent les nerfs. Lorsque l’on vit dans un foyer chrétien équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, qu’il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les époux, l’économie familiale doit être considérée comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l’édifice familial, il n’y a pas d’histoire de domination là-dedans. En bonne économiste, j’ajouterais qu’économiquement parlant, la mère qui élève ses enfants est aussi créatrice de richesse. Si vous en doutez, faites une évaluation chiffrée de la valeur des tâches qui vous incombent par jour au tarif d’une personne extérieure : ménage 3 heures à 10 dollars*, garde d’enfant 24 heures à 50 dollars*, préparation des repas 3x10 dollars*, gestion de budget et secrétariat familial : 15 dollars* de l’heure, etc. A ces tarifs là, vu que je suis « de service » 24 heures sur 24 et 365 jours par an, je gagnerais plus cher que mon mari !!!! Être une mère au foyer, c’est faire passer les besoins des autres avant les siens, c’est donner et se donner sans compter, et sans reconnaissance en retour, c’est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, d’hypothéquer sa retraite et dans le scénario catastrophe, de se retrouver un jour seule et dans le pétrin. Je comprends que certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques, mais en tant que chrétiennes convaincues, le problème se pose différemment. « Vous voulez changer les choses dans votre pays ? Alors retournez dans vos foyers et prenez en soin, c’est comme ça que la société changera vraiment et que les lèpres qui la rongent seront guéries ». Amen!!!!!!!!!!!!!!
  • Catherine Gobardham Il y a 2 années, 8 mois

    Merci beaucoup pour se message de réconfort. Cela fait 10ans que je suis mère au foyer, et je vois la main de Dieu à l'œuvre dans nos vie. Financièrement et spirituellement et même pour le couple. Car j'ai appris à m'examiner et à voir qui je suis et pleins d'autres choses. Même si c'est pas facile tout les jours, mais je suis combler en tant que mère et épouse. Dieu prend soin de ses enfants.
  • Angelle Il y a 2 années, 11 mois

    Waouh merci Seigneur pour ces personnes que tu inspires tous les jours. Le Seigneur utilise qui Il veut pour nous enseigner. Sois bénie Anne et que la gloire revienne au Seigneur Jésus
  • Praise Il y a 4 années, 10 mois

    Je suis bénie par ce message! Gloire à toi Seigneur! Seigneur aide nous , les femmes
  • guetti Il y a 7 années, 4 mois

    il est indéniable que la présence de la mère est avantageuse pour les enfants. mais il est convenable que le choix de rester au foyer soit sans contrainte. pour ma part, travail et éducation des enfants peut se concilier tout dépend du métier que nous exerçons et de ces contraintes
  • nathps23 Il y a 7 années, 5 mois

    Je suis maman de cinq enfants. Et nous avons fait le choix mon mari et moi que je reste à la maison. Pas toujours facile surtout quand la maladie, le chomage, est là. Le Seigneur est là, Il nous donne la force de marcher sur le chem8n chaque jour. Merci pour le soutien dans la prière, physique de la famille de Dieu. Amen
  • ValerieAnge Il y a 7 années, 5 mois

    Merci beaucoup pour ce magnifique article, avant que Dieu ne fasse partit de ma vie, je n'avais qu'une idée en tête, c'était d'être loin de mes enfants cela a durer 20 ans, jusqu'au jour où Dieu a frappé à la porte et que je l'ai entendu et ouvert la porte, par la grâce de Dieu , je suis devenue mère au foyer, alors que je refusée totalement ce rôle. Merci à toi mon Roi, tu m'as sauvé et j'en suis extrêmement reconnaissante, tu m'as confié ces enfants, et je serai en prendre soin, gloire à Toi. Merci pour ta garce, merci pour ton amour, merci père pour cette générosité, je t'aime.
  • Marie-ange Il y a 7 années, 6 mois

    Amen! Très beau témoignage!! Et à ce moment même , à travers ce récit, dieu à exaucé à ma prière. Père céleste,tu es un dieu d'amours,tu es glorieux!😊 merci pour ta présence dans ma vie.
  • mercy4all Il y a 7 années, 8 mois

    https://www.lds.org/liahona/2015/03/the-saviors-respect-for-women?lang=fra
  • mercy4all Il y a 7 années, 8 mois

    Les femmes chretiennes que je cotoie ne travaillent pas en-dehors de chez elles. Leurs enfants sont tres bien eleves. Ils ne frequentent pas les ecoles publiques. Ils ont leurs propres ecoles. Ils ne regardent pas la television. Ils n'ont pas ce qui est le degre de respect car ils respectent tout le monde. Ce sont les seuls Chretiens qui reussissent avec leurs enfants. Les enfants sont disciplines a lire la Bible, a en savoir les versets. Ils vivent par la Parole. Ces femmes chretiennes sont epanouies. Elles ont le temps de preparer des mets nourrissants pour leurs familles. Elles peuvent s'occuper de leurs maris. Elles se reunissent une fois par mois dans une grande salle adjacente a l'eglise pour y faire des quilts, des couvertures, des trousseaux qu'elles distribuent dans les hopitaux. J'admire ces femmes chretiennes qui vivent simplement dans l'harmonie. Proverbes 22 …5) Des épines, des pièges sont sur la voie de l'homme pervers; Celui qui garde son âme s'en éloigne. 6)Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas.
  • Carole Il y a 7 années, 8 mois

    J'ai été mère au foyer 5 ans et en toute honnêteté je l'ai mal vécu. J'ai dit à mon mari si je ne retravaille pas je vais tomber en dépression. Mais je ne critique en rien les femmes qui décident de devenir mère ou femme (tout simplement ) au foyer. Cela dépend vraiment de son caractère et il est bien dommage que les mères au foyer ne soient pas reconnues dans leur rôle.
  • Davidoux Il y a 8 années, 6 mois

    Ca ce vraiment bien dit, ça fait dix ans depuis que moi et mon épouse sommes marié, je me rappelle quand ma femme a pris la décision de rester à la maison s'occuper des enfants, j’étais dessus parce qu'elle tenait à travailler et nous devions planifier comment on allait gérer nos finances. J'ai toujours essayer de mon t'apporter mon aide surtout dans le ménage, mais parfois ça n'a toujours pas marché, il arrivait de fois où elle s'en prenait aux enfants et ça devenait difficile, parce qu'une fois elle a juste déclare qu'elle déteste d’être mère et qu'elle pense que Dieu l'a puni en lui donnant des enfants, tout cela parce qu'elle n'a plus le temps pour elle-même, et le Facebook était devenue un moyen de consolation pour elle, surtout quand elle pense voyager et aller en vacance quelque part, je me suis posait beaucoup des questions en tant que homme et père de famille qu'est-ce que je dois faire, quand je pense que je fais tout de mon mieux pour l'aider, par exemple; tous les weekend ce moi qui m'occupe de la maison et des enfants mais malgré ça on n'y arrive toujours pas à garder l'harmonie dans notre foyer, je pense que la femme au foyer peux s'épanouir si elle se soumet a Christ et au Saint Esprit, pour recevoir la sagesse et l'intelligence dont elle a besoin pour élever les enfants. Même si la reconnaissance n'est pas immédiate mais elle viendra à un moment qu'elle ne s'y attend pas, Dieu a dit "je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance" ça ce une promesse à tous... mais beaucoup n'en font pas allusion, parce que quand on a fait le choix de rester à la maison pour s'occuper de son foyer, on a considéré le décision comme un fardeaux et non comme une responsabilité ou une opportunité et je pense que ce là que beaucoup des femme je pense (corriger moi ) perdent la tête... Mais je demande vos prières à ce sujet ainsi que des réponses, qu'est-ce que la femme doit faire quand elle connait ce genre de problème et où est la place de l'homme ?
  • esthervingson Il y a 10 années, 3 mois

    Formidable!
  • kuiliga Il y a 10 années, 6 mois

    très bien
  • LeaOUS Il y a 11 années

    la maman de LÉA je suis de votre avis.
  • Abby Il y a 11 années, 1 mois

    Difficicle quand le choix n'est pas partagé par les deux conjoints. Si le choix est partagé des deux conjoints, ( que la femme retourne sur le marché du travail ou reste à la maison), il y aura alors un effort commun, une collaboration des deux...Sauf que ca se passe pas toujours comme cela, parfois la femme veut rester à la maison et prendre soin des enfants et l'homme préférerait qu'elle aide au finances par un travail ou inversement.
  • Paola Nehoune Il y a 11 années, 5 mois

    Rien ne remplace l'amour d'une mère et sa présence
  • Paola Nehoune Il y a 11 années, 5 mois

    J'aime trop cette expression: " Investisseur en capital humain!" Merci pour cette parole qui me touche particulièrement.
  • orchideevero Il y a 11 années, 7 mois

    merci je ne regrette pas d'avoir élevé mes 4 enfants ils marchent tous avec Dieu
  • nancyestelle Il y a 12 années, 2 mois

    Ce qui n'est pas amusant c'est de réaliser que les mamans qui laissent des "étrangers/étrangères" élever leurs enfants à leur place ne réalisent pas qu'ils suivent le plan de l'accusateur = éclater les foyers, laisser les enfants recevoir des valeurs éloignées de toutes choses spirituelles pour qu'ils se perdent et déposséder les parents de leur autorité etc... regardez bien autour de vous... c'est à nous d'élever et de prendre soin de nos enfants si on peut se le permettre et qu'on en a le courage bien sûr.
  • nancyestelle Il y a 12 années, 2 mois

    J'adore !!! Merci beaucoup pour ce message qui me soulage un peu car je fais partie de celles qui se demandent si elles ont fait le bon choix, surtout au niveau des conséquences financières :( Merci Seigneur de nous montrer le bon chemin et de nous permettre de prendre soin de nos foyers ! Hallelujah !!!
  • parade Il y a 13 années, 1 mois

    J"ai déjà travaillé à l"extérieur et j"aimais beaucoup cela ,,Mais j"avoue que m"occuper de Lucille est une joie et une chance inouie..C"est un plaisir que je ne sois pas obligée d"aller travaillé à des heures fixes car il ya des inconvénients ! Ce que j"aime à être à la maison , c"est être créatrice comme Tu l"as écrit..Cela ne me dérange pas de me faire regarder de travers parce que je reste à la maison,,J"ai cette joie d"avoir "un salaire" pour prendre soin de "ma Mammy" que j"appelle ..Elle a 73 ans et bien portante et en Santé ! En plus, on fait ce que l"on aime faire ..Amen! Alleluia!
  • juth Il y a 13 années, 3 mois

    C"était ma vision de ma vie, faire des gateaux, tenir ma maison, laver repasser etc pour ce foyer .... que je visualisais voyais qui me paraissais logique, pour moi pas de doute, et pourtant rien de tout cela,
  • louloute28 Il y a 13 années, 4 mois

    C'est un très beau message Anne.Je ne crois pas qu'il soit anodin dans le monde dans lequel nous vivons.Que Dieu vous bénisse et vous inspire encore et encore! Comme Jésus, le don de soi est merveilleux.Quoi de plus agréable que de chercher à lui ressembler quelque soi le regard des autres.Seul son regard sur nous est important.Soyons des femmes qui investissent en capital humain.
  • Isa74 Il y a 13 années, 9 mois

    L'obsession carrièriste de la femme actuelle ne vient en aucun cas du Seigneur! C'est le monde moderne qui fait pression sur la femme dans un but hautement consumériste (vanité) mais pas seulement: le but ultime de toute cette manoeuvre , de ce terrible lessivage de cerveau c'est la DESTRUCTION DE LA CELLULE FAMILIALE. Mais une autre chose me choque :si le monde a réussi a faire une telle pression sur la femme c'est qu'auparavant (Satan n'est pas rusé pour rien) ,il a veillé à ce que celle-ci soit ISOLEE de l'homme. Or ,la Bible est formelle :l'HOMME étant le chef de la femme , il doit COMBATTRE pour que celle-ci ne soit pas séduite par ce monde. L'homme doit combattre POUR sa femme et agir comme un bouclier face à tous ces assauts du malin. C'est à l'HOMME de réconforter la femme et de lui dire que sa place est au foyer près de ses enfants . Où sont les frères qui se livrent eux-mêmes pour leur femme ? (Ephésiens 5:25). "Je veux que vous sachiez que Christ est le chef de l'homme , Dieu est le chef de Christ et l'homme est le chef de la femme" (Corinthiens 11)
  • LaForceDAimer Il y a 14 années, 1 mois

    Je ne suis pas encore maman mais cela fait plusieurs années que je partage cette vision des choses. Hors de question que je fasse un enfant pour le faire élever par d'autres...Dans ce cas, je préférerais ne pas en faire du tout. C'est sûrement extrème ce que je dis, mais durant leurs premières années, avant l'entrée à l'école, quel est l'intérêt de faire un gosse pour le voir juste les soirs et week-ends?? Pourquoi faire un enfant si c'est pour le faire grandir chez "une professionnelle de la petite enfance" dés ses 4 mois?! Il y a un truc qui tourne pas rond dans nos sociétés. On veut TOUT, TOUT et TOUT, sans s'interroger sur le sens de ce que l'on veut! Bien sûr il y a des tas de femmes qui n'ont pas le choix et dans ce cas, il n'y a rien à dire, mais quand il y a le choix, je ne comprends vraiment pas l'intérêt de faire des enfants pour s'en séparer dés les premiers mois des journées entières 5 jours sur 7. La ou je suis encore plus INTERLOQUEE c'est quand je vois que ce sont ces femmes là qui sont mises en valeur dans la société, admirées, remplissant parfaitement leur rôle de petites femmes soldates du capitalisme qui se sentent plus utiles à bosser dans un bureau qu'à élever l'humanité de demain ! Les femmes de notre monde se croient indépendantes et libres à travailler/élever leurs enfants le soir/faire le ménage/rester belles, alors qu'elles n'ont jamais été aussi esclaves en réalité, esclaves d'images surfaites innateignables et illusoires. Mais on les flatte dans cette accumulation des tâches pour ne pas qu'elles s'en rendent compte et qu'elles continuent d'être des parfaites soldates de la productivité sur tous les plans, se contentant d'un salaire inférieur à ceux des hommes et de flattage d'égo!
    • bijoux73 Il y a 7 années, 8 mois

      Entièrement d'accord avec vous Isa74. Une belle réponse à mes prières. Aillant démissionné dernièrement ,mère de 4 enfants(17,14,12et 2ans) pleins de questions financières etc,etc...mais je suis convaincue que Dieu veut la femme dans son foyer auprès de sa famille en complétant et soutenant son mari. Chacun a un rôle, une place et les deux sont complémentaires et très important. Que notre père céleste nous guide chacun(e) selon "ses" circonstances car il connait nos besoins.
  • Isa74 Il y a 14 années, 8 mois

    Il y a vraiment quelque chose qui me choque dans ce titre. "Choisir d'étre mère au foyer". Mais où voit-on dans la Bible une notion de choix ? Le foyer est le lieu de prédilection de la femme mariée . Il est de la volonté de notre Seigneur que la femme s'occupe de son foyer et de ses enfants. Cela est même conforme à la saine doctrine énoncée dans Tite 2:5 "qu'elles doivent donner de bonnes instructions ,dans le but d'apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari,et leurs enfants ,à être retenues , chastes , OCCUPEES AUX SOIN DOMESTIQUES (...) ." Certaines versions disent même "gardant la maison" Dieu en a voulu ainsi dès le commencement ,ce n'est tout de même pas ce monde moderne antichrist qui va dicter sa loi satanique et triompher dans nos églises ! Le plan originel de Dieu était que la femme soit la gardienne du foyer ,et l'homme ,le chasseur ,celui qui gagne le pain à l'extérieur ,qui investit la sphère publique. C'est SATAN qui a renversé cet ordre divin au travers du féminisme athée et dévastateur. Le "choix" ,le "droit" ,ce sont les paiens qui usent de ces termes. Nous ,chrétiennes , devont avoir conscience de nos DEVOIRS.
    • FB.nayanka.dee Il y a 7 années, 8 mois

      Pas gardienne du foyer mais son aide semblable. Donc ils doivent s entraider se compléter
    • Sharmion Il y a 13 années, 10 mois

      Bonsoir Isa74, Je crois que le plan original de notre Dieu, n'était pas du tout "que la femme soit la gardienne du foyer"....mais "une aide qui sera son vis- à-vis" qui n'est pas du tout la même chose. De toute façon, cela sera intéressant de voir où sont les femmes âgées apte de donner aux femmes jeunes tous ces conseils, aujourd'hui! Oui, en rupture de tous les supports qui existaient dans le temps de Tite, ce n'est pas étonnant qu'il faut choisir? Et, oui, bien choisir.