RECEVOIR LA VIE – 7/8

RECEVOIR LA VIE – 7/8

 SOMMES-NOUS À L’ABRI DU MAL ?

Ceux que le Père a donnés au Fils, nul ne les lui ravira, comme l’affirme Jésus :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas, car je suis descendu du ciel, non pas pour ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est en effet la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle. » (Jean 6 verser 37 à 40.)

Et pour nous, qui n’avons pas vu Jésus, mais croyons en lui, cette parole de Jésus à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et enfonce-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, et deviens un homme de foi. » Thomas lui répondit : « Mon SEIGNEUR et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru :
bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. »
(Jean 20 verser  27b à 20.)

Cela ne signifie pas que le mal ne puisse nous atteindre au cours de notre cheminement dans ce monde ou l’injustice et la souillure prolifèrent. La vie que Jésus nous donne est spirituelle. Certes, cette vie spirituelle rejaillit sur notre vie matérielle : revêtus de l’Esprit de Dieu, enfants du Père céleste, comment pourrions-nous pratiquer le mal qui nous entoure ? Mais nous vivons dans un corps imparfait, fragile, avec des souvenirs qui nous ont marqués, et une nature qui subit, malgré toute notre bonne volonté, des impulsions et des mouvements dont nous avons reconnu ne pas toujours avoir une maîtrise totale.


QUI OU QU’EST-CE QUI DIRIGE NOS PAS ?

Nous revenons alors à cette question fondamentale : À qui confions-nous la direction de notre vie ? Ou encore : Qui nous anime, nous ou l’Esprit Saint ? En d’autres termes, lorsque nous sommes tentés – notre nature n’est pas parfaite, nous sommes faibles –, allons-nous nous fier à nos propres ressources ou déclarer forfait pour nous soumettre à la gouvernance de Dieu ? C’est là que nous serons invincibles, parce que Dieu ne nous ment pas en affirmant dans sa Parole que Jésus a vaincu le mal :
« Voici, je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents et scorpions, et toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10 verser 19.)
Pourtant, nous constatons notre faiblesse devant un mouvement de colère, un regard impur, une convoitise. Comment être parfait comme Dieu est parfait ? Comment, en tout cela, sommes-nous « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ? » (Romains 8 verset 36.)

C’est précisément en nous en remettant à celui qui nous a aimés. Jésus ne nous appelle pas au nom de notre propre force, mais au nom de la sienne. Il sait bien que la chair est faible : « Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation. L’esprit est plein d’ardeur, mais la chair est faible. » (Matthieu 26 verset 41.)


NOUS EN REMETTRE AU PÈRE

Devant le mal, ce que Jésus nous invite à faire, ce n’est pas de rassembler nos forces  et toute notre énergie, mais de nous en remettre au Père, de veiller et de prier. Mais, devant le mal, acceptons-nous de prier ? Ou nous éloignons-nous de Dieu en rationalisant d’avance notre chute, nous forgeant toutes sortes d’excuses et de justifications, évoquant les circonstances, le contexte et, surtout, en reprenant les mots du Tentateur de la Genèse : « Qui a dit que c’était mal ? » Nous ne sommes pas à l’abri du mal, en tout cas par nous-mêmes. Mais si nous avons péché, et si nous le reconnaissons en nous abandonnant à sa grâce, « Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme il est, il nous pardonnera nos péchés. » (1 Jean 1 verset 9)

Comme l'exprimait de manière si touchante le pianiste de musique hassidique Gershon Wachtel lors d'un concert-témoignage de vie, quatre principes ou attitudes le caractérisent désormais :
1. Devant un problème – et qui est à l'abri des problèmes ? – Wachtel le rejette,
refuse de s'en laisser affecter. Mais si le problème persiste...

2. Wachtel prie. La prière est souveraine. Mais si le mal revient...

3. Wachtel renonce à la lutte et demande l'aide de Dieu. Mais...

4. Face au tsunami, Wachtel abandonne le combat et laisse Dieu prendre la barre : « Mon Dieu, je suis perdu, je m'abandonne à ta grâce... »


Extrait de l’ouvrage « LIBRES », du même auteur
A suivre…

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6 commentaires
  • luceda Il y a 9 années, 6 mois

    Père Éternel, quelques soient mes luttes, mes prières, mes prétentions de te plaire ou de me consacrer à ton service; j'abdique et je démissionne de tout effort personnel d'essayer de donner un quelconque sens à ma vie. Je m'abandonne à toi, je me remets à ta grâce. Tiens toi-même le gouvernail de ma vie, je choisis de me disposer entre les mains du seul et unique dépositaire et raison d'être de mon existence: Dieu tout puissant et créateur de tout. Seigneur Jésus je reste le regard enfoui en toi dans l'attente et l'espérance de l'accomplissement de tes promesses de réconciliation avec Dieu et de vie en abondance pour tous ceux qui s'abandonnent à toi. Merci pour ton sang versé pour moi et pour l'humanité toute entière. ALLÉLUIA, AMEN!!!
  • Marie Noelle Robaczynski Il y a 9 années, 7 mois

    sameneigneur aide moi je ne voie pas d issu dans mes probleme au nom de jesus
  • Go7777 Oulaï Il y a 9 années, 7 mois

    Amen,aide moi Seigneur par ta grâce car ma vie n'est rien sans toi je suis un homme perdu vient et que je retrouve le chemin.
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